La Chine refuse de stopper sa politique répressive au Xinjiang contre les Ouïghours. Et si l’espoir venait de la justice ? Plusieurs États ont ouvertement évoqué cette possibilité en reconnaissant l’existence de ce génocide. Au sein de la communauté ouïghoure en exil, on s’organise pour réunir toutes les preuves de ces crimes du régime chinois. Leur but : réunir un maximum de témoignages et de preuves vidéo pour les soumettre à un tribunal. A Londres, cet été, un procès symbolique va débuter en ce sens. Un tribunal « populaire » présidé par un célèbre avocat britannique, ancien de la Cour pénale internationale, Geoffrey Nice, va entendre plusieurs dizaines de témoins et d’experts. La Chine prend ce procès très au sérieux et fait pression sur le Royaume-Uni et les participants pour qu’il soit annulé. En vain.
CRÉDITS
Ego Productions
Olivier Wlodarczyk
LCP
Eric Darbré